Publié le 1 février 2018
Compte rendu de mandat – janvier 2018
Madame, Monsieur,
2017 fut une année historique, avec l’élection d’un président de la République de moins de 40 ans et d’une majorité parlementaire profondément renouvelée de députés issus de société civile, pour la plupart nouveaux, souvent jeunes, pour la première fois respectant une véritable parité avec une représentativité plus forte de la diversité de la société française. Nous avons réalisé en moins de 6 mois une série de réformes sans précédent dans l’histoire de la République : loi de moralisation de la vie politique ; réforme profonde de notre code du travail par voie d’ordonnance ; sortie de l’Etat d’urgence et entrée dans le droit commun de dispositions qui permettent de lutter contre le terrorisme ; une trajectoire budgétaire sur cinq ans qui nous donne enfin ce qui nous a manqué pendant 30 ans : un cap, une stabilité ! Un Projet de Loi de Finances et un Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociales du pouvoir d’achat pour qu’enfin en France le travail paie plus (en cette fin de mois de janvier : chaque salarié pourra le constater sur sa feuille de paie) ! La transformation de l’ISF en impôt qui flèche l’épargne vers l’outil productif : pour investir, pour innover dans nos entreprises qui ont besoin de ces capitaux pour créer les emplois de demain. Alors que la traditionnelle période des vœux s’achève, je peux vous assurer que nous sommes pleinement mobilisés pour atteindre les objectifs des réformes souhaitées par Emmanuel Macron et portées par le gouvernement d’Edouard Philippe pour 2018. Notre stratégie est simple : réformer vite pour obtenir rapidement des résultats tangibles sur la croissance et voir enfin reculer significativement le chômage. Hier, nous avons massivement adopté le projet de loi pour un État au service d’une société de confiance porté par Gérald Darmanin. Après deux semaines de travail, plus de 1500 amendements examinés au cours de débats, nous avons enfin fait entrer dans notre législation la reconnaissance d’un droit à l’erreur de nos concitoyens face aux administrations publiques. C’est une inversion de la charge de la preuve qui va totalement révolutionner le fonctionnement même de nos administrations. Celles-ci vont devoir se muer en force d’accompagnement, d’information et de conseil. Nous continuons le travail préparatoire des réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance chômage qui seront les grands chantiers portés par Muriel Pénicaud devant notre Commission des Affaires sociales pour ce premier semestre. Dans ce cadre avec mes collègues députés La République En Marche ! nous avons été reçus par le cabinet de la ministre qui nous a fait un point sur les négociations avec les partenaires sociaux sur le volet apprentissage de la réforme. Avec Catherine Fabre et notre mouvement, nous avons organisé un séminaire de travail « La Formation professionnelle comme levier d’émancipation et de protection » à la Salle Colbert de l’Assemblée nationale avec les députés et collaborateurs pour échanger sur les grands axes de la réforme à venir : modularité, transformations numériques – notre logique : arrêtons de protéger les emplois, mais protégeons les personnes ! Le 19 janvier je me suis rendu à la prison de Poissy avec Olivier Faron, Administrateur général du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). Dans cette Maison Centrale, c’est-à-dire une prison réservée aux détenus de longues peines, nous avons rencontré un détenu qui purge une peine effective de 14 ans de prison. Il a entamé des études, et ses réussites scolaires sont remarquables avec des mentions « très bien » qui ponctuent son parcours. Avec ce détenu, sa CPIP (Conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation), la proviseure adjointe de l’UPR Ile-de-France (l’Unité Pédagogique Régionale, est une unité d’enseignement dépendant de l’Education nationale, qui fonctionne comme un lycée, et dont la seule particularité est que ses enseignants interviennent dans toutes les prisons de la région), la directrice adjointe de la prison en charge des actions de formation et Olivier Faron, nous avons échangé pendant plus de deux heures sur le fonctionnement de la formation des détenus et les pistes d’améliorations concrètes. En réunion de groupe le 30 janvier, j’ai attiré l’attention de Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice sur la nécessité de faire entrer le numérique dans les prisons au service de la formation professionnelle. Inspirons-nous du modèle britannique d’Open University tel qu’il fonctionne dans leurs prisons : c’est indispensable à la réinsertion d’un détenu en 2018 ! Elle m’a assuré qu’elle prendra en compte cette proposition. A l’occasion de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, j’ai eu l’honneur d’accompagner François de Rugy avec une délégation de députés Français et Allemands, au Bundestag puis à l’Assemblée nationale, où nous avons adopté une proposition de résolution commune pour un nouveau Traité de l’Élysée « Accroître le rôle des parlements dans la coopérationfranco-allemande ». J’ai également publié une tribune sur le Huffington Post pour une nouvelle ambition européenne fondée sur une amitié France-Allemagne au service de la paix en Afrique. Toujours sur le terrain à votre écoute pour suivre l’ensemble des dossiers locaux qui concernent la circonscription, j’aborde l’année 2018 comme l’année de construction de la plateforme programmatique qui dessinera le Paris de demain. Avec les équipes de la République En Marche ! nos deux ministres Mounir et Benjamin et l’ensemble des parlementaires de la capitale, nous avons besoin de votre engagement pour ce travail qui doit prendre racine dans nos quotidiens. Nous voulons porter des solutions ambitieuses et pragmatiques pour progresser sur les grands sujets d’attractivité, de mobilité, de logement, de propreté et d’organisation à Paris. Après sa période de stage, Paul Genevey est parti poursuivre son parcours à la chambre de commerce de Londres. Nous avons accueilli mi-janvier pour 6 mois Kevin Beysson, le nouveau visage de la #TeamMaillard à votre écoute pour travailler sur l’ensemble des sujets qui nous tiennent à cœur. Bien cordialement, |