Publié le 10 avril 2018
Question à Muriel Pénicaud sur le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel
Commission des Affaires Sociales
Question à Muriel Pénicaud, ministre du Travail
Assemblée nationale, le mardi 10 avril 2018
Seul le prononcé fait foi.
Merci Madame la présidente ,
Madame la ministre, vous avez souhaité « redonner du pouvoir aux entreprises », notamment en simplifiant le plan de formation rebaptisé « plan de développement des compétences » et également en mutualisant une partie des fonds alloués à la formation pour soutenir les investissements des TPE et des PME françaises.
Simplification des démarches administratives, harmonisation des aides allouées aux entreprises pour favoriser l’apprentissage, contribution unique dont la collecte sera confiée à l’URSSAF,… d’ores et déjà toutes ces mesures vont replacées les entreprises au cœur du système.
Madame la ministre, l’entreprise doit être également une ressource pédagogique en tant que telle, et l’incubatrice d’ingénieries pédagogiques innovantes.
Aujourd’hui, la construction d’un plan de formation reste le parcours du combattant pour un chef d’entreprise d’une TPE ou d’une PME ! Contrairement aux grandes entreprises, elles n’ont pas les moyens d’avoir un service dédié à la gestion de leurs ressources humaines.
Ce qui m’amène à vous poser la question suivante:
Comment davantage inciter les chefs d’entreprise à devenir parties prenantes dans la construction du plan de développement des compétences de leurs salariés ?
Je vous remercie.