Publié le 9 février 2021
Investissons dans nos industries françaises pour préserver notre compétitivité et asseoir notre souveraineté nationale !
Pénurie des matières premières, des composants électroniques,…: La crise sanitaire a suscité différents appels à la relocalisation de la production industrielle, qui constitue de fait l’un des axes structurants du plan de relance pour notre pays.
Pénurie des matières premières, des composants électroniques,…: La crise sanitaire a suscité différents appels à la relocalisation de la production industrielle, qui constitue de fait l’un des axes structurants du plan de relance pour notre pays.
La crise pointe en effet des fragilités potentiellement problématiques dans des domaines comme : les produits de santé, étant donné les pénuries constatées de masques, de réactifs pour tests virologiques, de respirateurs, et les inquiétudes qui ont entouré la disponibilité de produits anesthésiques ou encore les infrastructures numériques, tant leur rôle paraît désormais central pour assurer le fonctionnement de l’économie et la capacité de l’État à gérer les situations de crise.
Les industries françaises engendrent des externalités positives d’un point de vue macroéconomique pour ses spécificités territoriales, sociales et technologiques.
L’une des solutions pour sauver le fleuron français de l’industrie pourrait être l’instauration d’une TVA sociale.
Cette mesure permettrait en effet d’encourager les entreprises industrielles à s’installer en France et ainsi à créer de l’emploi.
Nos importations financeraient en partie notre modèle social, ce qui représenterait une recette de 10 à 15 milliards d’euros par an.
En effet, la TVA sociale est un cercle vertueux, une barrière protectrice pour notre industrie. Augmenter la TVA ferait baisser les charges de production de nos entreprises en France.
Ce levier permettrait de réindustrialiser, mais également d’augmenter les salaires, et de créer de l’emploi.
Les entreprises ne se sont pas exilées par plaisir. Il faut que nous leur redonnions les moyens de rester. Ce n’est pas une fatalité de produire à l’étranger. C’est une conséquence d’un écart de compétitivité gigantesque, même si, depuis 2017, on a vraiment amélioré les choses.
Pour redevenir une grande puissance industrielle, il faut que l’on s’en donne les moyens. C’est l’ambition que j’ai pour notre pays et la TVA sociale est un outil pour y arriver.
Mon interview sur B SMART dans l’émission d’Arnaud Ardouin « Les fenêtres de l’emploi »