Publié le 20 mars 2019
Mon intervention dans l’Hémicycle suite à aux dégradations commis ce samedi envers les commerces de proximité et les artisans
Seul le prononcé fait foi
Ma question s’adresse à la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.
Madame la Ministre, nous étions ensemble ce matin dans le 8ème arrondissement de Paris à la rencontre de commerçants de proximité et d’artisans. Hélas, la plus belle avenue du monde, les champs Elysées et ses rues adjacentes ont été une fois de plus, une fois de trop, prises pour cible par le mouvement des gilets jaunes, devenus encore, ce samedi, complices des « ultra violents », avec des scènes de chaos et de guérilla urbaine.
Le bilan de l’acte 18 des gilets jaunes est lourd : 91 commerces dégradées sur les Champs Elysées, au total ce sont 140 commerces et entreprises artisanales qui ont été touchés dans ma circonscription.
Selon l’INSEE, depuis le début de ce mouvement, les pertes économiques en France, se chiffrent en milliards d’euros !
Les grandes enseignes n’ont pas été les seuls à être ciblées par ces « chiens fous » : ils s’appellent Patrick, propriétaire d’un salon de coiffure, Valentine, d’une boulangerie ou encore Stéphane, concessionnaire automobile… rue de Ponthieu, rue de Montorgueil, boulevard des Italiens, tous à la tête de très petites entreprises, comptant moins de 10 salariés…marqués par ces violences, en colère, des économies de toute une vie qui s’envolent, ils souhaitent que les pouvoirs publics apportent des réponses concrètes.
Chômage technique, perte de Chiffre d’Affaires, impact psychologique et tous les secteurs d’activité ont été touchés.
Madame la Ministre, nous ne pouvons plus tolérer les dommages de ce mouvement…à Toulouse, à Bordeaux et partout ailleurs nous aimons nos commerces et nous en avons besoin, c’est le poumon économique de la France !
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la survie de ces entreprises artisanales, aussi ma question est simple :
Comment l’Etat et les pouvoirs publics vont-ils accompagner dès maintenant et dans les semaines à venir nos commerçants et nos artisans ?
Retrouvez la réponse de la secrétaire d’État :