J’ai posé une Question au Gouvernement face à l’inquiétante montée des actes antisémites en France

Seul le prononcé fait foi

« Mme la Première ministre, 

Dimanche dernier, ce sont plus de 180 000 personnes qui ont défilé dans les rues de 70 villes, partout en France. 

Qui ont marché, pour la République, contre l’antisémitisme. 

Je veux saluer votre appel, Mme la Présidente.

Ces marches ont été, pour reprendre les mots du Président de la République dans sa lettre aux Français, un « motif d’espérance ».

Ce soulèvement de la Nation est celui de tout un peuple face à la haine antisémite.  

Car l’antisémitisme, ce n’est pas qu’un chiffre horrible que l’on égrène : 1247 actes rien qu’en un mois. 

Ce sont des Françaises et des Français, comme vous et moi. Comme vous ou vous qui vivent dans la terreur, du fait de leur confession.

C’est Max, vingt ans, qui en rentrant de l’université, a le nez cassé. Parce qu’il est juif. 

C’est Alain, qui porte une kippa, et sur qui l’on crache, le genou à terre. 

C’est Samuel, qui depuis 30 jours, n’est plus allé dans son université de médecine, après avoir reçu insultes et coups. 

Ou Sarah, dont le fils de 8 ans a remis des couches la nuit, par peur d’aller à l’école. 

Je tiens aujourd’hui à remercier nos policiers, nos militaires qui chaque jour s’assurent de leur sécurité. Mais aucun citoyen français ne devrait avoir à vivre cela. 

Car la haine des Juifs, c’est le signe du délitement de notre République.

Tout comme les faux-nez de l’antisémitisme que sont l’antisionisme et le négationisme, défendus par certains sur ces bancs

Mme la Première ministre, comment mettre un terme à cette dangereuse recrudescence de l’antisémitisme dans notre pays ? »