Publié le 3 mai 2017
Le Figaro – Sylvain Maillard : « Avec Emmanuel Macron pour une France à nouveau conquérante »
Je me souviens de mon engagement auprès d’Emmanuel Macron. C’était le 16 novembre, le jour même de sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle. À l’époque, personne autour de moi ne croyait vraiment en lui. J’étais pourtant convaincu qu’il pouvait réussir. Je sais d’expérience que ce n’est pas la taille qui fait la force, mais la force qui fait la taille. C’est cette force que j’ai trouvée chez Emmanuel Macron et qui aujourd’hui est en passe de tout bouleverser.
En face, le FN, une jolie petite entreprise familiale… Comme chef d’entreprise, je sais que la réalité des PME n’est pas celle d’une entreprise politique. Le projet que propose Marine Le Pen constitue, non pas une chance, mais un grave danger pour nos entreprises et leurs salariés. Il est aussi et surtout une forme de mépris à l’égard des Français. Il part du principe que nous serions moins aptes que les autres. Nous aurions forcément besoin de nous replier derrière nos frontières et de changer de monnaie car nous serions incapables de faire aussi bien que les pays européens qui réussissent. Il nous faut absolument sortir de ce fatalisme de loosers. L’histoire de la France est marquée par la grandeur. Si l’on aime vraiment la France, il nous faut aujourd’hui tout faire pour qu’elle renoue avec son esprit de conquête.
Avec mon associé, nous avons fondé Alantys-Technology. Tout a commencé à deux à Paris en 2001. Je suis fier de notre PME qui compte maintenant 70 salariés et dont plus de 80% du chiffre d’affaires sont réalisés à l’export.
Dans cet entre-deux-tours de l’élection présidentielle, je veux témoigner, pour avoir souvent échangé avec lui et son équipe sur ces sujets, qu’Emmanuel Macron comprend parfaitement le monde des entrepreneurs, ses enjeux et ses défis.
Les PME représentent les deux tiers des emplois de notre pays, mais seulement 32 % exportent. Selon une enquête d’Harris Interactive, seul un tiers des PME françaises a une activité à l’export alors que plus des trois quarts reconnaissent le potentiel d’activités que représentent les marchés et clients internationaux. Le manque à gagner pour chaque PME qui n’exporte pas se chiffrerait en moyenne, selon l’enquête, à 647.000 euros de recettes annuelles supplémentaires.
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