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Retrouvez ma Question au Gouvernement en séance publique sur le vote concernant l’interdiction des trottinettes à Paris

J’ai posé une Question au Gouvernement (QAG) au ministre des Transports Clément Beaune, cet après-midi en séance publique sur le vote de l’interdiction de la trottinette électronique, organisée par la Maire de Paris, Anne Hidalgo.

Seul le prononcé fait foi

« M. le Ministre,

 Les nouvelles mobilités sont au cœur de la révolution des transports au sein de nos villes.  Les trottinettes électriques ont notamment connu un développement exponentiel, avec aujourd’hui près de 2,5 millions d’utilisateurs et plus de 100 000 trajets par jour en libre-service.  

Un développement qui a pu paraitre bien souvent chaotique, comme nous l’avons régulièrement dénoncé avec mes collègues députés parisiens Renaissance. 

Pour autant, plutôt que d’assumer son rôle de régulateur, la Ville de Paris a organisé dimanche un scrutin bancal autour d’une question binaire, sans aucune campagne officielle, pas de vote en ligne ni procuration ; et très peu de bureaux ouverts.

Le constat est là, avec seulement 7,4% de votants, ce scrutin est un fiasco. Et malgré tout, la maire de Paris, ose parler de « victoire de la démocratie » !

C’est sûr que 91 300 personnes ayant voté CONTRE, c’est toujours plus que les 23 000 Parisiens ayant voté pour elle à l’élection présidentielle ! 

Mais les perdants, ce sont les Parisiens : non seulement ils ne pourront plus utiliser de trottinettes en libre-service, mais en plus ils gardent Anne Hidalgo comme maire ! 

C’est une défaite de la politique de la ville. Les trottinettes électriques resteront autorisées mais ne seront donc accessibles qu’à ceux qui ont les moyens d’en acheter une.

Je pense aux jeunes parisiens qui sont les grands perdants de cette votation, qui a décidé d’opposer une génération à une autre.

M. le Ministre, quels en sont les grands axes de votre politique pour mieux réguler ces nouvelles mobilités, sans les interdire purement et simplement comme on l’a vu à Paris ? 

Car c’est ça qui doit nous guider : réguler mais toujours laisser de la liberté, pour le plus grand bénéfice des usagers. »

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